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Navigo unique : et à la fin, ce sont encore les usagers qui paient

Communiqué de Wallerand de Saint Just, Président du groupe FN-IDFBleuMarine au Conseil régional d’Île-de-France

« Les voyageurs sont prêts à payer plus pour que ça marche mieux », une phrase anodine de Valérie Pécresse prononcée au détour d’une interview sur son projet de 700 rames supplémentaires en Île-de-France. Un projet dont elle avoue elle-même qu’il passera uniquement par un endettement supplémentaire, alors qu’elle dénonçait la semaine dernière lors du Débat d’Orientation Budgétaire, un endettement « insoutenable » de la région !

Nous comprenons mieux pourquoi madame Pécresse n’avait pas répondu à l’interpellation du FN lors du débat sur le financement du Passe Navigo unique du 21 janvier quand nous lui demandions si elle comptait pérenniser la pratique socialiste d’augmentation annuelle du prix des transports. Il est désormais permis de croire qu’elle va l’amplifier.

Il existe pourtant des choix de bon sens pour éviter de s’attaquer toujours aux mêmes. Le Front National propose de financer le plan de 700 nouvelles rames en piochant dans le budget pharaonique du Grand Paris Express. Certains de ses projets sont loin d’être urgents, la rénovation du réseau, elle, devient impérieuse.

Surtout, quand il est possible de gagner 12 000 euros en seulement 3 heures de contrôle gare du Nord, il est permis de penser qu’il existe d’autres sources de financement que la perpétuelle ponction des honnêtes gens. Toutefois, ce ne sont pas les « opérations de sensibilisation à la fraude » mobilisant plus d’agents que les contrôles eux-mêmes sur les réseaux de tramway, ou les faibles renforts d’effectifs des agents de sureté des réseaux annoncés par l’exécutif régional, qui parviendront à un résultat probant. Seul le FN propose une politique de contrôle systématique à l’entrée des gares.

12 milliards de pertes pour la SNCF en 2015 : merci l’Union européenne !

Navigo unique : et à la fin, ce sont encore les usagers qui paient

Communiqué de presse de Marie-Christine Arnautu, Vice-présidente du Front National, Député français au Parlement européen

Les réformes structurelles de la SNCF, voulues par l’Union européenne et servilement acceptées par nos gouvernements successifs, avaient été présentées aux Français comme une évolution inévitable et le moyen de moderniser notre société nationale des chemins de fer, sclérosée par les rigidités des centrales syndicales.

Le résultat ne s’est pas fait attendre : alors que les trains sont de moins en moins nombreux à circuler (ceux circulant encore le font dans des conditions de plus en plus précaires avec des retards de plus en plus fréquents en raison du vieillissement des matériels), alors que la SNCF prévoit de réduire de 10 000 le nombre de ses emplois d’ici 5 ans, son bilan en 2015 est dramatique : 12 milliards de pertes supplémentaires !

La libéralisation des dessertes routières interurbaines (appliquée par la loi Macron mais également décidée par l’Union européenne) finira par tuer les réseaux de TER sous entretenus, dernières artères d’irrigation de nos provinces abandonnées à leur triste sort depuis que l’aménagement du territoire a été délaissé au profit de la seule politique de la Ville.

Mais ne nous leurrons pas : la situation financière de la SNCF est voulue : il faut détruire ce qui fut un des fleurons du service public « à la française ».

Le sort de la SNCF est réglé, à moins qu’en 2017…

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